Irvin Yalom en septembre 2014 Né dans une famille juive en 1931 à Washington D.C. – ses parents, d’origine russe, avaient immigré peu après la Première Guerre mondiale – il grandit dans les quartiers populaires de la ville où règne une insécurité latente. Il passe donc la plupart de son enfance à lire, reclus à la maison. Aller à la bibliothèque devient l’une de ses seules sorties. Il lit quantité de livres en tous genres : biographies, romans, essais. Il s’engage plus tard dans des études de médecine et se tourne tout de suite vers la psychiatrie.
Après l’obtention de son diplôme de l’université de médecine de Boston en 1956, et pour se perfectionner, il poursuit son internat au {{Lang}} de New York, puis à la {{Lang}} de Baltimore jusqu’en 1960.
Après deux ans de service militaire au Tripler General Hospital d’Honolulu, à Hawaï, le docteur Yalom commence sa carrière d’universitaire à la faculté de Stanford. Il est nommé {{Lang}} en 1963, puis titularisé en 1968. Il commence assez vite à traiter de la thérapie de groupe et à élaborer sa théorie de la psychothérapie existentielle.
Auteur d’une large littérature spécialisée, le {{Dr}} s’essaie à d’autres techniques d’écriture et publie également des romans traitant eux aussi de l’univers psychothérapeutique, tels que Et Nietzsche a pleuré (1991), Mensonges sur le divan (1996) ou encore La Méthode Schopenhauer (2005). {{Lang}} (1974) est, quant à lui, un récit coécrit avec un patient dans lequel ils racontent tous deux, successivement, leur expérience et leur relation au cours de la thérapie de ce dernier. Chacun y rassemble et y décrit alternativement ses points de vue, ses sentiments au fil de l’expérience. {{Refsou}} : notamment sa Thérapie Existentielle est une référence pour les étudiants en psychothérapie existentielle et plus largement pour les praticiens des psychothérapies dites humanistes, comme la sophia-analyse, l'analyse transactionnelle ou la Gestalt-thérapie. Sa vision de la relation patient/client a été ajoutée au programme de plusieurs écoles de psychologie ou de psychanalyse comme la {{Lien}} de New York ou l'ISAP (Institut de Sophia-Analyse de Paris).
En 2002, Irvin Yalom reçoit le prix Oscar Pfister, attribué par l’{{Lang}} pour son article « Religion et Psychiatrie ».
Son roman Et Nietzsche a pleuré est adapté au cinéma en 2007.
Irvin Yalom a donné quelques visioconférences en mai 2011 et des conférences à Paris en juin 2012{{,}}.
Le 20 mai 2015 sort le film Irvin Yalom, La Thérapie du bonheur, réalisée par la suisse Sabine Gisiger et où il joue son propre rôle.