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Dupontel, Albert (1964-....)

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Biographie

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Enfance et formation

Jusqu'à l'âge de 20 ans, Philippe Guillaume vit avec son père médecin et sa mère dentiste à Conflans-Sainte-Honorine. Son père est originaire des Côtes-d'Armor et a passé beaucoup de temps du côté de Saint-Brieuc{{refsou}}. Le petit Philippe est renvoyé de la maternelle à quatre ans et demi, la directrice se plaignant de ne pas pouvoir le tenir{{refsou}}.

Élève à l'école Paul Bert de Conflans, il pratique le judo et la gymnastique. Après le baccalauréat, il suit, entre 1982 et 1986, cinq années d'études à la faculté de médecine de Bichat (aux urgences notamment){{refsou}}.

Carrière

Télévision et Théâtre

Après des études en médecine (qu'il abandonne en cinquième année de cursus), il suit une formation à l'École du théâtre national de Chaillot où il étudie pendant deux ans sous la direction d’Antoine Vitez. Durant cette période d’apprentissage de 1986 à 1988, il joue des petits rôles. Il a été également brièvement l'élève d'Ariane Mnouchkine pendant une dizaine de jours, passage qui l'a impressionné et dont l'enseignement lui a servi plus tard dans sa carrière. Elle lui avait proposé d'entrer dans sa compagnie de théâtre, mais il a décliné la proposition, car il était réticent à la collectivité propre à une troupe de théâtre.

Philippe Guillaume se lance ensuite dans sa passion, la comédie. Il choisit alors comme nom de scène Albert Dupontel ; il souhaite en effet préserver sa famille et particulièrement ses parents. En 1990, il crée avec Manuel Poirier les Sales histoires, une série d’histoires brèves pour Canal+. Son ton grinçant est nouveau et tranche radicalement avec ce qui se fait à l’époque.

En août 1990, il commence par des prestations scéniques d'humoriste en one man show au théâtre Graslin à Nantes. La même année, il tourne une série de spots publicitaires pour la Lada Samara{{,}}. Un temps de vaches maigres, jusqu'à ce qu'il soit remarqué par Patrick Sébastien, à qui il a envoyé une cassette vidéo, qui l'invite dans son émission télévisée Sébastien c'est fou (devenant son producteur par la suite), ce qui le fait accéder à la reconnaissance du grand public. Il se produit ensuite avec succès dans de nombreuses salles parisiennes, avec son spectacle intitulé le Sale spectacle, notamment au théâtre Tristan-Bernard (avec entre-autres les sketchs cultes « Le Bac », « Rambo » ou « La reproduction »).

En 1992, Dupontel se produit à L'Olympia avec le Sale spectacle 2 et remporte un grand succès avec notamment ses sketchs « Burt » le super-flic, « Les Pourris d'Or », « La Pause » ou « le Hard-Rockeur » malvoyant, Alphonse in the dark. Toutefois, il ne fait de la scène que {{Citation}}, comme il dit, car son projet à long-terme, c'est le cinéma.

Cinéma

Toujours en 1992, Albert Dupontel se lance dans la mise en scène avec Désiré, son premier court métrage. En tant que comédien, il apparaît dans des films tel que Un héros très discret ou Chacun pour toi avec Jean Yanne. Grâce à l'argent gagné avec ses spectacles, il se lance dans la réalisation, et son premier film Bernie (1996) obtient un grand succès. Le film suscitera l'enthousiasme de nombreuses personnalités comme les membres des Monty Pythons Terry Jones et Terry Gilliam ou encore Robin Williams qui fit même une petite parodie du film pour l'édition collector du DVD.

En 1999, il réalise Le Créateur, toujours entouré de la même équipe. Entre le métier de scénariste et de réalisateur, il fait toujours l’acteur dans des films, comme Le Convoyeur ou Un long dimanche de fiançailles.

Exigeant, Dupontel reste un peu en marge de la profession, refusant les facilités du show business. En 2006, dans Enfermés dehors, où il est à la fois réalisateur et acteur principal, il parvient à réaliser un film d'action burlesque et déjanté, faisant l'admiration des Monty Pythons Terry Gilliam et Terry Jones, qui participent brièvement au film.

En 2009, il réalise Le Vilain, une fable drolatique qui permet à Catherine Frot d'y faire une composition de personne âgée. Le film est un succès (près d'un million de spectateurs) et lui permet d'annoncer un nouvel opus pour 2011.

Entre temps, il refait l'acteur pour Bertrand Blier dans Le Bruit des glaçons (2010), avec Jean Dujardin pour partenaire, puis en 2011 pour Gustave Kervern et Benoît Delépine, avec cette fois-ci Benoît Poelvoorde en co-vedette. Ce sera Le Grand soir, seul film français à avoir reçu un prix lors du festival de Cannes 2012.

En octobre de cette même année, il commence le tournage de son nouveau film 9 mois ferme, une comédie sur l'amour impossible entre un prisonnier (incarné par Dupontel) et une juge enceinte (incarnée par Sandrine Kiberlain qui obtiendra le César de la meilleure actrice pour ce rôle). Le film sortira en octobre 2013 et totalisera plus de 2 millions de spectateurs tout en étant très bien accueilli par la presse. Dupontel recevra même le César du meilleur scénario original lors de la 39e cérémonie des César.

En septembre 2013, il est président du jury du Festival International du Film Grolandais de Toulouse. Il y décerne un prix spécial à Wrong Cops de Quentin Dupieux.

Au revoir là-haut, le nouveau film de Dupontel, prévu pour 2016, sera l'adaptation dAu revoir là-haut, roman de Pierre Lemaitre, Prix Goncourt 2013.

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