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Absalon, Julien (1980-....)

Contents


Biographie

Jeunesse et carrière amateur

Jeunesse

Julien Absalon naît le {{date sport}} à Remiremont. Il grandit chez ses parents, Sylvie et Bernard, à Raon-aux-Bois dans les Vosges. Il a un frère, Rémy, qui est 4 ans plus jeune que lui. Il découvre le VTT en 1995 grâce à un voisin, Patrick Vuillemin, qui l'emmène plusieurs fois se promener à vélo en forêt. Celui-ci trouve que Julien est doué et l'incite à prendre une licence cycliste. Julien délaisse alors le judo qu'il pratiquait et se consacre au VTT. À cette époque, il rencontre Émilie, sa future femme. D'après son entourage, il s'entraîne très modérément : {{citation}} Son frère Rémy a opté pour le VTT aussi mais il s'est spécialisé dans des disciplines différentes : enduro et descente marathon.

Saison cadet 1995 : {{4e}} du championnat de France

Gérard Brocks, l'entraîneur de Julien Absalon, en 2008.

En 1995, dès sa troisième course chez les cadets, après seulement quelques mois de pratique, Julien Absalon se qualifie pour participer à son premier championnat de France à Val-d'Isère. Il est aidé par Jean-Louis Balland, un vélociste d’Épinal qui lui prête son propre vélo jusqu'à la fin de la saison. Celui-ci raconte : {{citation}}. Julien termine {{4e}} du championnat de France. À cette époque, Gérard Brocks est conseiller technique du comité de cyclisme de Lorraine : {{citation}}, se souvient-il.

Saison cadet 1996 : vice-champion de France

En 1996, lors de sa deuxième année chez les cadets, Julien intègre l'équipe Scott France avec l'appui de Jean-Louis Balland qui le conseille. Il décroche ses premiers podiums en coupe de France et devient vice-champion de France grâce au plan d'entraînement établi par Gérard Brocks. Julien raconte : {{citation}} La collaboration entre les deux hommes est toujours en cours.

Saison junior 1997

En 1997, pour sa première année chez les juniors, Julien remporte la dernière manche de la coupe de France, le Roc d'Azur.

Saison junior 1998 : triplé titre mondial, européen et national

Il devient champion de France junior au Lioran dans le Cantal.

En août, il remporte le championnat d'Europe junior à Aywaille en Belgique. Il s'impose en {{heure}} devant le Suédois Gustav Larsson à {{heure}} et le Tchèque Tomáš Trunschka à {{heure}}.

En septembre, il devient champion du monde junior au Mont Sainte-Anne au Canada. Dès le premier tour, Absalon contrôle la course à l'avant. Dans le {{3e}} tour, il place une attaque qui le débarrasse des trois coureurs qui l’accompagnaient : le Suédois Fredrik Modin, le Canadien Ryder Hesjedal et l’Américain Patrick Bower. Dans le {{4e}} et dernier tour, Hesjedal revient à 20 secondes d'Absalon mais une chute ne lui laisse plus aucune chance de revenir. Absalon s'impose sur les {{unité}} en {{heure}} devant Hesjedal à {{heure}} et Modin à {{heure}}. À l'arrivée, il déclare : {{citation}}. Le titre mondial junior lui ouvre les portes de l'équipe Scott International.

Saison espoir 1999 : vice-champion d'Europe

En 1999, Absalon passe dans la catégorie espoir (moins de 23 ans). Au sein de l’équipe suisse Scott international, il retrouve le descendeur français Cyril Lagneau, qui décrit Julien ainsi : {{citation}}

Il termine {{2e}} du championnat de France espoir à Vars.

Il devient vice-champion d'Europe espoir à Porto de Mós au Portugal. Aux mondiaux de Åre en Suède, il finit {{5e}} en individuel espoir et devient vice-champion du monde par équipes. Il participe également aux manches de coupe du monde se déroulant en Europe afin de progresser.

Saison espoir 2000 : {{4e}} du championnat du monde

La saison 2000 commence très bien, Julien est sur tous les podiums espoirs en coupe du monde et il commence à s'approcher du top 10 en catégorie élite. Puis il se fracture le poignet à l'entraînement (double fracture ouverte), ce qui le prive des championnats d'Europe et de France. Mais ce contretemps lui permet de revenir frais en septembre et de terminer à la quatrième place du championnat du monde espoir à Sierra Nevada en Espagne derrière les deux Espagnols José Antonio Hermida et Marti Gispert et le Néo-Zélandais Kashi Leuchs. Son bon début de saison lui permet de se faire remarquer par l'équipe Bianchi avec laquelle il signe son premier contrat professionnel pour 2 ans.

Carrière professionnelle

Saison espoir 2001 : triplé titre mondial, européen et national

À la surprise générale, le 15 juillet, il remporte la {{5e}} manche de coupe du monde chez les élites à Durango aux États-Unis. {{citation}} explique t-il. Au terme des huit manches de coupe du monde, il est {{6e}} du classement général{{,}}.

Le 20 juillet, Julien Absalon remporte aisément le championnat de France espoir à Métabief en {{heure}} devant Johann Vachette à {{heure}} et Sébastien Hansen à {{heure}}{{,}}. Le 19 août, il devient champion d'Europe espoir à Saint-Wendel en Allemagne en {{heure}} devant le Hollandais Thijs Al à {{heure}} et le Danois Peter Riis Andersen à {{heure}}{{,}}.

Le 16 septembre, Julien Absalon devient champion du monde espoir à Vail aux États-Unis devant le Canadien Ryder Hesjedal et l'Américain Walker Ferguson. La course de {{unité}} se déroule dans les pentes abruptes de Vail Mountain. Peu après le départ, Hesjedal et Absalon s'extraient du peloton de 69 coureurs. Absalon raconte : {{citation}} Plus loin, Absalon voit qu'Hesjedal n'est pas en grande forme, il attaque et creuse rapidement un écart d'un peu plus d'une minute qu'il maintient jusqu'à l'arrivée. Il s'impose en {{heure}} devant Hesjedal à {{heure}} et Ferguson à {{heure}}{{,}}. C'est son deuxième triplé champion du monde, champion d'Europe et champion de France après celui de 1998 chez les juniors.

Le père de Julien décède brutalement en fin d’année 2001, c'est une terrible épreuve pour le jeune homme qui songe un temps à abandonner le VTT. Julien parvient finalement à retrouver sa motivation pour la saison 2002, il dit : {{citation}}

Saison espoir 2002 : {{2e}} triplé titre mondial, européen et national

Pour la deuxième année consécutive, Julien Absalon devient champion de France espoir aux Orres, le 19 juillet. Il s'impose en {{heure}} devant Nicolas Filippi à {{heure}} et Rémy Grosdidier à {{heure}}.

Début août, il remporte le championnat d'Europe espoir à Zurich (Suisse) en {{heure}} devant le Suisse Florian Vogel à {{heure}} et l'Espagnol Iñaki Lejarreta à {{heure}}. Il remporte aussi le relais par équipes avec Laurence Leboucher, Cédric Ravanel et Jean-Eudes Demaret devant la Suisse et la République tchèque{{,}}.

Le {{1e}} septembre, il devient champion du monde espoir à Kaprun (Autriche) en {{heure}} devant le Suisse Ralph Näf à {{heure}} et le Canadien Ryder Hesjedal à {{heure}}. Il devient également vice-champion du monde du relais avec, comme aux championnats d'Europe, Laurence Leboucher, Cédric Ravanel et Jean-Eudes Demaret.

Comme l'année précédente, il réalise le triplé champion de France, champion d'Europe et champion du monde espoirs. Il termine {{9e}} du classement général de la coupe du monde élite. Il remporte aussi la coupe de Suisse et finit la saison au {{4e}} rang mondial UCI dans la catégorie élite.

Saison élite 2003 : {{1er}} coupe du monde et {{1er}} titre national

Julien Absalon au championnat de France 2003 à Métabief.

Dès sa première saison en élite, Julien remporte le classement général de la coupe du monde et s'impose dans la {{3e}} manche au Mont Sainte-Anne au Canada.

En juillet, il devient champion de France élite pour la première fois à Métabief. Le circuit est tracé dans le Mont d'Or, il est constitué d'une montée raide et d'une descente très technique avec des racines. La victoire se joue dans le dernier des quatre tours de {{unité}} à parcourir. Christophe Dupouey, le champion en titre, est en tête, suivi par Jean-Christophe Péraud et plus loin, Miguel Martinez et Julien Absalon, pas très en forme à cause du décalage horaire après son retour du Canada. Dans la descente, Dupouey chute et se fracture la clavicule gauche. Péraud passe en tête mais crève peu après. Absalon, après avoir failli abandonner, franchit la ligne en vainqueur et remporte son premier titre de champion de France élite après ses titres en espoir. Martinez prend la seconde place et Péraud la troisième.

Il devient vice-champion d'Europe à Graz en Autriche en finissant derrière le Suisse Ralph Näf.

Il termine {{12e}} au championnat du monde à Lugano en Suisse remporté par le Belge Filip Meirhaeghe.

Saison élite 2004 : {{1er}} titre olympique et {{1er}} titre mondial

Julien Absalon se marie en février 2004 avec Émilie, sa fiancée depuis l'adolescence. Il s'installe à Saint-Amé près des parcours forestiers du massif vosgien où il s'entraîne.

Il remporte une deuxième fois le championnat de France, le 18 juillet à Montgenèvre.

Il termine {{5e}} du championnat d'Europe, le {{1e}} août à Wałbrzych en Pologne. L'Espagnol José Antonio Hermida s'impose sur les {{unité}} en {{heure}} devant l'Allemand Lado Fumic à {{heure}} et le Suisse Ralph Näf à {{heure}}.

Le 28 août, aux Jeux olympiques d'Athènes, il s'impose en solitaire ; dans la dernière ligne droite, il pointe le doigt vers le ciel en hommage à son père disparu. Il gagne avec une minute d'avance sur le champion d'Europe, l'Espagnol José Antonio Hermida, et deux minutes sur le vainqueur des Jeux de 1996, le Néerlandais Bart Brentjens. Quatre ans après Miguel Martinez aux Jeux de Sydney, c'est la deuxième fois qu'un Français s'impose.

Après les Jeux olympiques, il s'impose le 12 septembre aux championnats du monde se déroulant en France aux Gets. Il termine devant le Français Cédric Ravanel et le Suisse Thomas Frischknecht. Son entraîneur Gérard Brocks explique sa victoire : {{citation}}

Saison élite 2005 : {{2e}} titre mondial

Jean-Christophe Péraud, le champion d'Europe 2005.

Il remporte une troisième fois consécutive le championnat de France, le 17 juillet à Bourg-d'Oisans.

Il devient vice-champion d'Europe le 31 juillet à Kluisbergen en Belgique derrière son compatriote Jean-Christophe Péraud.

Il s'impose le 4 septembre aux championnats du monde se déroulant en Italie à Livigno. En début de course, Miguel Martinez attaque suivi par Thomas Frischknecht, ils affichent 15 secondes d'avance sur Absalon après le premier tour. L’échappée est de courte durée et rapidement un groupe constitué d'Absalon, Hermida et Sauser passe en tête. Finalement, Absalon conserve son titre de champion du monde devant le Suisse Christoph Sauser et l'Espagnol José Antonio Hermida{{,}}.

Saison élite 2006 : Triplé titre mondial, européen et national et {{2e}} coupe du monde

Lors des championnats de France organisés aux Ménuires et Val Thorens, le 15 juillet, Absalon remporte son {{4e}} titre de champion de France d'affilée devant Cédric Ravanel et Pierre Lebreton.

Le 30 juillet à Chies d'Alpago (Lamosano) en Italie, il remporte le championnat d'Europe aidé par une crevaison du Suisse Christoph Sauser qui était en tête dans le dernier tour{{,}}.

Le 27 août, lors des championnats du monde de Rotorua en Nouvelle-Zélande, Sauser veut prendre sa revanche. Il est au contact du Français une grande partie de la course mais dans le dernier tour il est décroché par l'attaque d'Absalon qui part seul vers la victoire. Le Suédois Fredrik Kessiakoff complète le podium{{,}}.

Il remporte le classement général de la coupe du Monde en s'imposant dans trois manches sur les six, à Madrid (ESP), Spa-Francorchamp (BEL) et Fort William (GBR).

Saison élite 2007 : {{4e}} titre mondial et {{3e}} coupe du monde

Fort William]].

Dans l'équipe italienne Bianchi depuis ses débuts professionnels en 2001, Julien Absalon change pour l'équipe espagnole Orbea en 2007. Lors de la présentation officielle de l'équipe Orbea en février à Paris, Julien Absalon, triple champion du monde 2004-2006, annonce : {{citation}} Il pense déjà aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008, il annonce qu'il partira en Chine en septembre 2007 afin de disputer le test pré-olympique : {{citation}}{{,}}

Le 15 juillet, Julien Absalon prend la deuxième place des championnats d'Europe à Göreme en Turquie derrière l'Espagnol José Antonio Hermida. Le Suédois Fredrik Kessiakoff prend la troisième place{{,}}.

La semaine suivante, le 21 juillet, aux championnats de France à Montgenèvre dans les Alpes, Julien Absalon conserve son titre de champion de France de cross-country, {{5e}} titre consécutif. Il a été sérieusement inquiété par Cédric Ravanel qui ne termine qu'à {{unité}}, Jean-Christophe Péraud est troisième à plus de {{unité}}.

Le 8 septembre à Fort William en Écosse, il devient champion du monde pour la quatrième fois consécutive, devant les deux Suisses Ralph Näf et Florian Vogel. En tête dès le troisième des six tours à parcourir, il contrôle le retour de Näf et s'impose{{,}}.

Saison élite 2008 : {{2e}} titre olympique et {{4e}} coupe du monde

Jeux olympiques de 2008]]. Schurter]].

En 2008, Absalon acquiert un second logement à Fréjus dans le Var où il trouve de nombreux terrains d'entraînement avec les massifs de l'Esterel et des Maures à proximité et des conditions météorologiques plus clémentes que dans les Vosges.

Il commence sa saison par un triplé en coupe du monde en remportant les manches d'Houffalize en Belgique, Offenbourg en Allemagne et Madrid en Espagne. En mai, il chute dans la manche en Andorre.

Le 18 mai, il termine seulement {{15e}} du championnat d'Europe à Saint-Wendel en Allemagne. Dès le départ, il laisse partir une échappée de huit coureurs dans le premier des sept tours de circuit. Ce groupe est composé du champion d'Europe en titre espagnol José Antonio Hermida, de l'Italien Marco Aurelio Fontana, de l'Allemand Manuel Fumic, du Suédois Fredrik Kessiakoff, et des Suisses Martin Gujan, Ralph Näf, Christoph Sauser et Florian Vogel. Seul le Danois Jakob Fuglsang parvient à réintégrer le groupe de tête après une excellente remontée. Christoph Sauser et Florian Vogel se détachent dans le dernier tour. Florian Vogel l'emporte en {{heure}} devant Christoph Sauser à 33 secondes et Jakob Fuglsang à {{heure}}. Julien Absalon termine {{15e}} à {{heure}}{{,}}.

Le 22 juin, aux championnats du monde à Val di Sole (Italie), Julien Absalon abandonne et perd ainsi le titre qu'il détenait de 2004 à 2007. Le Suisse Christoph Sauser remporte ce championnat devant ses compatriotes Florian Vogel et Ralph Näf. Dès le premier tour, les Suisses Christoph Sauser et Florian Vogel imposent un rythme élevé qui décante la course. Julien Absalon franchit la ligne en troisième position, à {{unité}} du tandem de tête et voit son retard augmenter au fil des tours. À la fin du troisième tour, Christoph Sauser lâche Florian Vogel et s'impose en solitaire à l'issue des 7 tours. Julien Absalon s'accroche à la troisième position, mais il finit par se retirer de la course à deux tours de la fin. Il explique les raisons de sa défaite : {{citation}}. Deux mois avant les jeux olympiques, les résultats des Français dans ce championnat sont catastrophiques : Julien Absalon et Jean-Christophe Péraud ont abandonné et Cédric Ravanel termine seulement {{22e}}{{,}}.

Le 19 juillet, à Serre Chevalier, il devient champion de France pour la {{6e}} fois consécutive. Dès le premier tour, il s'échappe avec Jean-Christophe Péraud, son coéquipier de l'équipe de France. Les deux hommes sont suivis de près par Cédric Ravanel. À trois tours de l'arrivée, ils prennent une avance définitive. Absalon maintient un rythme très élevé qui finit par décrocher Péraud. Seul en tête, il continue son effort et s'impose en bouclant les 5 tours en {{heure}} avec plus de trois minutes d'avance sur Péraud et plus de cinq sur Ravanel qui prend la troisième place.

Le 23 août, aux Jeux Olympiques à Pékin, il conserve son titre de champion olympique devant son compatriote Jean-Christophe Péraud. Les deux Français précèdent les deux Suisses Nino Schurter et Christoph Sauser. Grand favori de l'épreuve, Absalon prend les commandes de la course dès le départ, en s'installant en tête de peloton lors des premières ascensions. Au {{2e}} tour, il place une attaque décisive, il n'est jamais repris et s'impose en {{heure}} dans des conditions de chaleur extrême. Derrière lui, Jean-Christophe Péraud s'extrait du groupe de poursuivants et remporte en solitaire la médaille d'argent à {{heure}}. Nino Schurter remporte le bronze à {{heure}} en devançant de seulement {{unité}} le champion du monde 2008 Christoph Sauser. Absalon est le seul champion olympique français de 2004 à conserver son titre. C'est le troisième titre consécutif en VTT cross-country masculin pour la France. Après la course, Absalon déclare : {{citation}}{{,}}{{,}}. Quand on lui dit que, de l'extérieur, sa victoire parait aisée, il répond qu'elle a été difficile en réalité : {{citation}} Cette victoire est due à une préparation minutieuse, pour s'habituer à la chaleur du parcours de Pékin, Absalon a terminé sa préparation dans le Var où il allait s'entraîner aux heures les plus chaudes de la journée pour habituer son organisme.

Saison élite 2009 : {{5e}} coupe du monde

Le 18 juillet, il devient champion de France à Oz-en-Oisans pour la {{7e}} fois consécutive. Sur un terrain très boueux, Absalon prend les devants dès le début des 5 tours de la course. Physiquement et techniquement supérieur, il s'impose en {{heure}} avec plus de {{unité}} d'avance sur Jean-Christophe Péraud. Cédric Ravanel prend la {{3e}} place à plus de {{unité}}{{,}}.

Le 5 septembre, il devient vice-champion du monde à Canberra en Australie. Il est en tête une bonne partie des {{unité}} de la course avec Nino Schurter mais dans la partie finale du parcours, il se fait surprendre par Schurter qui le dépasse et s'impose en {{heure}}. Absalon termine à seulement {{unité}}, il explique son erreur : {{citation}}. Florian Vogel finit troisième à {{unité}}{{,}}.

Il termine {{1er}} du classement général de la coupe du monde en remportant 4 manches.

Saison élite 2010 : {{8e}} titre national

coupe du monde 2010]] à Houffalize (BEL).

En juillet, il devient le père d'un garçon prénommé Tom. Licencié à La Vôge VTT depuis ses débuts, Julien Absalon devient licencié à l'UC Remiremont en 2010.

Le 17 juillet, à Val d'Isère, il devient champion de France pour la {{8e}} fois consécutive devant Maxime Marotte et Stéphane Tempier. Dès le départ, Julien Absalon, prend une avance confortable qui lui permet de bien gérer sa course tout au long du parcours de 6,4 kilomètres à parcourir cinq fois ({{unité}}). Il s'impose en {{heure}} avec plus de deux minutes d'avance sur Maxime Marotte{{,}}{{,}}.

Le 4 septembre, vaincu par la malchance, il termine seulement {{5e}} du championnat du monde au Mont Sainte-Anne au Canada. Après seulement 20 secondes de course, il est pris dans une chute du peloton : {{citation}}. Après cette chute, Absalon effectue un impressionnant retour sur la tête de course mais il crève à ce moment-là, ce qui nécessite un arrêt aux stands pour changer de roue. L'Espagnol José Antonio Hermida, épargné par les incidents mécaniques, s'impose. Le Tchèque Jaroslav Kulhavý remporte l'argent et le Sud-Africain Burry Stander le bronze. Absalon doit se contenter de la {{5e}} place{{,}}.

Il termine {{2e}} du classement général de la coupe du monde et remporte la {{3e}} manche à Offenbourg en Allemagne.

Saison élite 2011 : {{9e}} titre national

Le 16 juillet, il est champion de France pour la neuvième fois consécutive, à Méribel. La course est un parcours de {{unité}} à parcourir cinq fois ({{unité}}). Julien Absalon, Maxime Marotte et Stéphane Tempier sont en tête au premier tour. Mais dès le second tour du circuit, Julien Absalon attaque et prend une avance qui ne fait qu'augmenter au fil des tours. Absalon s'impose en {{heure}} avec plus de deux minutes d'avance sur le deuxième Maxime Marotte qui devance Stéphane Tempier de seulement quatre secondes.

Le 31 juillet sur le circuit de Hadleigh Farm, à l’est de Londres, Absalon remporte l’épreuve pré-olympique de VTT. Il mène de bout en bout les {{unité}} de course (sept tours de {{unité}}), Christoph Sauser est {{2e}} tandis que Jaroslav Kulhavý le leader du classement général de la coupe du monde, considéré comme son adversaire principal, termine seulement {{5e}}. Après la course, Absalon affirme que le tracé est difficile : {{citation}}{{,}}.

Le 7 août, il termine {{2e}} du championnat d'Europe à Dohňany en Slovaquie. Jaroslav Kulhavý, le champion d'Europe en titre, Julien Absalon et Florian Vogel s'échappent dès le premier des huit tours totalisant {{unité}}. À deux tours de l'arrivée Vogel cède, puis, dans le dernier tour, Kulhavy porte une attaque fatale à Julien Absalon. Kulhavy remporte son deuxième titre européen d'affilée en {{heure}}. Absalon est deuxième à 24 secondes et Vogel à {{heure}} complète le podium{{,}}.

Le 3 septembre, il termine {{3e}} du championnat du monde à Champéry en Suisse. Le Tchèque Jaroslav Kulhavý s'impose devant Nino Schurter tandis qu'Absalon bénéficie de la crevaison de l'Espagnol José Antonio Hermida dans le cinquième des sept tours pour prendre la troisième place{{,}}.

Saison élite 2012 : {{10e}} titre national

La Bresse]] (FRA).

Dès le début de la saison, Absalon prévoit ses entraînements et ses compétitions afin d'être dans la meilleure condition physique possible pour l'épreuve olympique du 12 août et d'être bien placé au départ : {{citation}}. Il explique qu'il vise le titre olympique comme s'il ne l'avait jamais conquis : {{citation}}.

En coupe de France, il remporte la manche de Saint-Raphaël le {{1e}} avril et celle de Super-Besse le 8 juillet.

En coupe du monde, il remporte la {{2e}} manche à Houffalize en Belgique, le 15 avril, et la {{4e}} manche à La Bresse en France, le 20 mai.

Le 10 juin, Absalon finit {{4e}} des championnats d'Europe à Moscou. La course se déroule sur une piste transformée en bourbier par la pluie. Dans ces conditions, le choix des bons pneumatiques s'avère décisif. L'Allemand Moritz Milatz l'emporte au sprint devant l'Espagnol Sergio Mantecon. Le Suisse Ralph Näf termine {{3e}}. Absalon termine la course presque sans freins, il parvient tout de même à devancer le champion du monde 2011 Jaroslav Kulhavý qui termine cinquième{{,}}.

Le 14 juillet, il devient champion de France aux Gets pour la {{10e}} fois consécutive devant Stéphane Tempier et Maxime Marotte{{,}}. Absalon prend un départ très rapide et arrive détaché à la fin du {{1er}} tour, avec quelques secondes d'avance sur Cédric Ravanel. Sur le circuit rendu glissant à cause de la pluie tombée la veille, Julien Absalon accroît son avance. Derrière, Cédric Ravanel est dépassé par Stéphane Tempier qui fait partie avec Absalon des sélectionnés en équipe de France pour les Jeux Olympiques. Le troisième sélectionné français Jean-Christophe Péraud est absent de l'épreuve car il participe au Tour de France. Tempier résiste très bien et finit à seulement {{unité}} d'Absalon. Maxime Marotte à {{heure}} monte sur la {{3e}} marche du podium. Suite aux spéculations sur la suite de sa carrière sportive, Absalon annonce le jour même continuer la compétition au moins jusqu'en 2014.

Le 28 juillet, alors qu'il participe à la {{7e}} manche de la coupe du monde à Val d'Isère, il glisse dans une descente rocheuse, se fait percuter par un autre coureur et chute dans un ravin. Il repart mais comme il ressent une douleur au poignet, il préfère abandonner à deux tours de l'arrivée. Nino Schurter s'impose en {{heure}} devant Lukas Flückiger à {{unité}} et Marco Aurelio Fontana à {{unité}}{{,}}. Absalon termine {{11e}} du classement général de la coupe du monde remporté par Nino Schurter devant Burry Stander et Jaroslav Kulhavý.

Une semaine après cette chute, il remporte à Boom la {{5e}} manche de la coupe de Belgique, ce qui montre sa bonne forme.

course des Jeux olympiques 2012]]. Le 12 août, lors de l'épreuve olympique, il est victime d'une crevaison dès le premier tour qui le contraint à abandonner. Après la course, il analyse la cause de cet échec: {{citation}}.

Le même jour, l'équipe suisse BMC annonce que Julien Absalon rejoindra ses rangs pour les deux saisons à venir, où il aura l'Allemand Moritz Milatz comme coéquipier. Son entraîneur Gérard Brocks indique : {{citation}}.

Le 8 septembre, il termine {{4e}} du championnat du monde derrière un podium entièrement suisse composé par Nino Schurter, Lukas Flückiger et Mathias Flückiger.

Saison élite 2013 : champion d'Europe

En 2013, Julien Absalon change d'équipe et intègre la BMC Mountain bike Racing Team du constructeur suisse BMC. Ce changement d'équipe s'accompagne de changements importants au niveau du matériel, il passe en effet pour la première fois sur un vélo de roues de 29 pouces, le BMC Team Elite 29, et change également d'équipementiers, en passant de Sram et Mavic à Shimano, ce qui implique un temps d'adaptation.

Le 23 juin, il remporte le championnat d'Europe à Berne.

Le 13 juillet, Julien Absalon remporte le championnat de France pour la {{11e}} fois à Auron devant Miguel Martinez et Maxime Marotte.

Saison élite 2014 : Champion du monde et d'Europe et {{6e}} coupe du monde

Julien Absalon remporte à Pietermaritzburg, Cairns et Albstadt, trois des quatre premières manches de la coupe du monde. Il obtient alors sa {{29e}} victoire dans cette compétition, ce qui fait de lui le coureur ayant gagné le plus d'épreuves de ce niveau, il partageait auparavant le record avec Gunn-Rita Dahle et Juliana Furtado (28 victoires chez les femmes).

Le 8 juin, il conserve son titre de champion d'Europe à Saint-Wendel en Allemagne. Il termine devant le Suisse Fabian Giger et le Tchèque Jan Skarnitzl.

Le 19 juillet, lors des championnats de France aux Ménuires, il remporte son douzième titre consécutif devant l'inattendu Hugo Drechou et Stéphane Tempier.

Le 24 août, il termine {{2e}} de la dernière manche de coupe du monde à Méribel et remporte ainsi le classement général pour la {{6e}} fois, devant le Suisse Nino Schurter.

Le 6 septembre, il décroche un cinquième titre mondial à Hafjell en Norvège, sept ans après son dernier titre obtenu en 2007 à Fort William. Il termine devant Nino Schurter et Marco Aurelio Fontana. Il remporte ce titre en utilisant un VTT tout-suspendu (suspension avant et arrière) pour la première fois de sa carrière. Il s'est rendu compte plus tôt dans l'année en coupe du monde à Nové Město na Moravě qu'utiliser un tout-suspendu pourrait être bénéfique : {{citation}}

Il participe à quelques courses de cyclo-cross en fin de saison. Lors du championnat de Lorraine, il se fracture la clavicule sans toutefois subir d'opération.

Après cette saison parfaite, Absalon analyse : {{citation}} Une des clés de la réussite de la saison 2014 est le passage à un régime sans gluten. En février 2014, des analyses poussées ont montré que Julien souffrait d'une inflammation intestinale chronique due à une intolérance au gluten. Il a alors supprimé le gluten de son alimentation ce qui lui a permis de récupérer de l'énergie habituellement consommée par la digestion et la dépenser dans le pédalage.

Saison élite 2015 : Champion d'Europe et vice-champion du monde

Le 31 mai, il remporte sa {{30e}} victoire en manche de coupe du monde à Albstadt en Allemagne devant Nino Schurter et Jaroslav Kulhavy. Il établit ainsi un nouveau record du nombre de victoires en cross-country à la coupe du monde{{,}}.

Le 18 juillet, lors des championnats de France à Oz-en-Oisans, il remporte son treizième titre consécutif devant Maxime Marotte et Jordan Sarrou{{,}}.

Le 26 juillet, pour la troisième année consécutive et la quatrième fois de sa carrière, Julien Absalon remporte le championnat d'Europe, à Chies d’Alpago, en Vénétie. Il devance le Suisse Lukas Flückiger et l'Allemand Manuel Fumic{{,}}{{,}}.

Le 5 septembre à Vallnord, Absalon termine {{2e}} du championnat du monde derrière Nino Schurter. Lors de l’avant-dernier tour, Schurter prend {{unité}} d'avance dans une descente, un écart qu'Absalon n’est jamais parvenu à boucher. Ondřej Cink, à {{heure}} du vainqueur, complète le podium{{,}}.

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