Jean Dutourd est né à Paris, le {{Date de naissance}}, de François Dutourd, chirurgien-dentiste et d’Andrée Haas. Il perd sa mère à l’âge de sept ans et effectue sa scolarité au lycée Janson-de-Sailly. Il est mobilisé à vingt ans, et fait prisonnier au bout de quinze jours de guerre. Il s’évade six semaines plus tard, revient à Paris et passe une licence de philosophie à la Sorbonne. Licence incomplète, car il ne parvient jamais à décrocher le certificat de psychologie.
Il rencontre Gaston Bachelard à la Sorbonne : le philosophe est témoin de son mariage avec Camille Lemercier (1922-2003), le 22 mai 1942. Le couple aura deux enfants : Frédéric (1943) et Clara (née en 1945 - décédée). En suite de quoi il entre dans la Résistance, et occupe l'appartement de la famille de Pierre Brossolette partie à Londres. Arrêté au début de 1944, il s’évade et participe à la libération de Paris.
Son premier ouvrage, Le Complexe de César, paraît en 1946 et obtient le prix Stendhal. Jean Dutourd est conseiller littéraire au sein de la maison Gallimard de 1950 à 1966. Il est aussi éditorialiste et succède à Paul Gordeaux comme critique dramatique au quotidien France-Soir. Il tient une chronique hebdomadaire d’un quart d’heure sur Radio Courtoisie, de son éviction de France Soir en 1999 jusqu’en 2007.
Il a longtemps participé, presque quotidiennement, à l’émission Les Grosses Têtes, sur RTL, présentée par Philippe Bouvard. À partir de 2001, il répond tous les jours par téléphone à deux questions posées par Philippe Bouvard et, une fois dans l’année, se rend à l’émission en qualité d’invité d’honneur. Il arrête sa participation quotidienne à l’émission en septembre 2008. Sa participation fut critiquée par l'Académie.
De sensibilité monarchiste, Jean Dutourd est membre du comité de soutien du mouvement L'Unité capétienne, où l’on trouve les noms de Marcel Jullian, André Castelot, Gonzague Saint-Bris, Reynald Secher ou encore Georges Bordonove. Il se prononce contre le Manifeste des 121 en 1960, en qualifiant le choix de ses signataires d'"aberrant". Il se présente sous les couleurs de l’Union démocratique du travail (mouvement des Gaullistes de gauche) aux élections législatives de 1967, dans la circonscription de Rambouillet mais est battu par la députée sortante, la radicale Jacqueline Thome-Patenôtre. Par la suite, il s’affirmera et sera reconnu comme un homme de droite.
De janvier à mars 1975, il met sa chronique quotidienne dans France Soir au service de la défense de la famille Portal, jouant ainsi un rôle déterminant dans la médiatisation de l'Affaire Portal.
Le {{Date}}, il a été la cible d’un attentat qui détruisit son appartement parisien, sans faire de victime.
Jean Dutourd est élu à l’Académie française, au fauteuil de Jacques Rueff, le {{Date}} (fauteuil 31). Il était Président d'honneur du Club des Ronchons. Il est également élu à l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, où il est reçu le {{date}}.
Il est influencé par le duc de Saint-Simon, Stendhal et Jean Giono.
Tombe de Jean Dutourd au cimetière du Montparnasse Il préside jusqu’en 2009 l’association Défense de la langue française (AG du 28/03/09) : c’est son confrère de l’Académie, Angelo Rinaldi, qui le remplace.
Il est membre du département de langues et de littérature de l’Académie serbe des sciences et des arts.
Il meurt le {{date}} à 91 ans. Ses obsèques se déroulent le {{date}}, en l'église de Saint-Germain-des-Prés à Paris, puis au cimetière du Montparnasse. Y assistent notamment Philippe Bouvard, de nombreux académiciens, dont les écrivains Alain Decaux et Max Gallo, et l'historienne Hélène Carrère d’Encausse. L’éditeur Raphaël Sorin, l'avocat Paul Lombard, les hommes politiques Charles Millon et Jean Tiberi ont également assisté à la cérémonie.
Le 21 février 2013, Michael Edwards, poète anglais, né le 29 avril 1938, siègera finalement au fauteuil 31.