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Bové, José (1953-....)

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Biographie

Famille et études

Le père de José Bové, Joseph-Marie Bové, d'origine luxembourgeoise, est spécialiste des maladies des plantes. Il se voit attribuer la nationalité française en devenant directeur régional de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) et devient membre de l'Académie des sciences. José Bové a déclaré que son père n'avait jamais travaillé sur les OGM{{,}} (toutefois, cette affirmation est contredite par la liste des publications de J.M. Bové). Colette, sa mère, née Dumeau, est professeur de sciences naturelles, l'un de ses frères est ingénieur, l'autre informaticien. Il parle anglais couramment, ayant suivi, à l'âge de trois ans, ses parents invités en tant que chercheurs à l'université de Californie à Berkeley. La famille y reste de 1956 à 1959. Par ailleurs, elle passait ses vacances dans une résidence secondaire à Lacanau (hameau de Longarisse).

Inscrit dans un lycée privé d'Athis-Mons tenu par des Jésuites, il en est exclu en 1968 car il s’est {{citation}}. Demeuré seul à Paris (ses parents étant mutés à Bordeaux), il fréquente les galas libertaires. Il obtient son baccalauréat, section économie, avec mention. Il envisage l'enseignement de la philosophie et s'inscrit en classes préparatoires littéraires et à la faculté de Bordeaux où en 1971, il rencontre Alice Monier qu'il épousera en 1989; ils se sépareront en 2000. Pendant son séjour seul à Paris, début 1970, il est pacifiste et antimilitariste et proche des mouvements chrétiens ouvriers. Il a fréquenté Jacques Ellul de 1971 à 1973 au sein d'un groupe anarchiste non violent. Il milite également dans des mouvements hostiles à la guerre du Viêt Nam. Refusant de faire son service national, il est considéré comme déserteur en 1972.

Militantisme paysan et altermondialiste

Installation sur le causse du Larzac (1973-1981)

{{article principal}}

Réfractaire au service militaire et refusant le statut d'objecteur de conscience, José Bové, recherché par l'armée, trouve refuge dans une exploitation agricole des Pyrénées. En 1973, il participe au rassemblement national contre l'extension du camp militaire sur le causse du Larzac, où il rencontre Bernard Lambert. À l'été 1974, {{nombre}} participent à l'opération Moisson pour le Tiers monde sur le causse. Il se trouve parmi les quelques militants qui évitent à François Mitterrand, candidat battu quelques semaines auparavant, d'être lynché par des groupuscules maoïstes.

Avec sa femme Alice Monier, et sa première fille Marie, il s'y installe en 1976 et élève des brebis mais ne lâche en rien son militantisme. Son opposition au militarisme le conduit tout naturellement à participer à la lutte contre l'extension du camp militaire du Larzac, qui fédère paysans et ouvriers au cours des années 1970. Il fait partie des vingt-deux personnes qui investissent en 1978 le camp militaire et s'emparent de documents attestant la vente de terrains par divers paysans. Après trois semaines de prison préventive, il est condamné à quatre mois avec sursis et privation de ses droits civiques pour ses activités antimilitaristes. Il décide avec sa femme de squatter une ferme à l'abandon depuis 1920, le hameau de Montredon, et de mettre en valeur les terres convoitées par l'armée. En 1976, il s'installe sur cette ferme. En 1977, il est au volant de l'un des {{nombre}} qui pénètrent sur le champ de tir avec, sur le garde-boue, un soldat contestataire en cagoule, délégué par les comités de soldats.

En 1978 naît Hélène, la seconde fille de José et Alice{{refnec}}.

En 1981, François Mitterrand annonce l'annulation du projet d'extension du camp militaire, c'est la victoire du mouvement du Larzac. Les terrains acquis par l'État pour l'extension du camp sont ensuite confiés par bail emphytéotique à la société civile des Terres du Larzac, dont José Bové est l'un des gérants. Ce bail, d'une durée de 33 ans particulièrement avantageux a été prolongé, en 2013, de 2045 à 2083. José Bové en bénéficie comme les autres membres du collectif.

Jusqu'à son élection comme député européen, José Bové est demeuré éleveur au sein d'un GAEC (exploitation agricole) d'élevage de brebis pour la fabrication et la vente directe, de fromages au lait de brebis et de yaourts, situé à Montredon (commune de La Roque-Sainte-Marguerite, dans le département de l'Aveyron) sur le plateau du Larzac, où il s'est fait construire une maison en matériaux écologiques.

Syndicalisme agricole (1981-1993)

En 1978, Alice Monier et José Bové fondent un Centre cantonal des Jeunes agriculteurs, (CCJA), dont Alice devient vice-présidente départementale. Dès {{date}}, il fonde le Syndicat des Paysans-Travailleurs de l'Aveyron, où se retrouvent les membres du CCJA. Se revendiquant des situationnistes, et notamment de son ami René Riesel, il prône — déjà — une « autre agriculture ».

En 1987, il participe à la création de la Confédération paysanne, dont il devient l'un des cinq secrétaires nationaux. Composé de l'aile gauche du syndicat majoritaire (FNSEA) et de petits syndicats de gauche, ce nouveau syndicat agricole veut changer l'agriculture et s'opposer à l'industrie (l'industrie agroalimentaire moderne et aux industriels fournisseurs des agriculteurs), au nom du respect des personnes (consommateurs et paysans) et de l'environnement.

Outre de multiples manifestations et actions, notamment contre le GATT et la PAC, il développe en local un syndicalisme actif auprès des petits producteurs qui fournissent le lait de brebis indispensable aux caves de Roquefort. Cogérant de la Société civile des terres du Larzac, il fonde et dirige le Comité Roquefort, devenu en 1987, le Syndicat des producteurs de lait de brebis, affilié à la Confédération Roquefort. Il lui faudra batailler fermement (avec occupations et divers coups d'éclat) et longuement pour se faire admettre dans l'interprofession, en {{date}}.

Engagement (1995-1999)

L'engagement de José Bové ne se limite pas au syndicalisme agricole. En 1995, il participe dans l'océan Pacifique à l'opération menée par Greenpeace contre la reprise des essais nucléaires décidée par le président Chirac, fraîchement élu. Il intervient également pour soutenir les mouvements indépendantistes tahitiens et kanaks, étant proche notamment de l'Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités (USTKE) et de son fondateur Louis Kotra Uregei.

Engagé dans l'altermondialisme, il fait également partie des membres fondateurs de l'association ATTAC en 1998.

Affaire du McDonald's de Millau (1999)

{{Article détaillé}} Un fait particulièrement médiatisé est l'action menée par José Bové et plusieurs paysans militants le {{Date}} sur le chantier d'assemblage d'un restaurant McDonald's à Millau. Qualifiée de « démontage », cette action a été sanctionnée au cours d'un procès dont le verdict a condamné José Bové à une peine de trois mois de prison ferme.

Il s'agissait, pour la Confédération paysanne de protester contre la décision de l'Organisation mondiale du commerce d'autoriser les sanctions américaines (sous forme de taxation punitive de certaines importations d'origine européenne, comme le fromage au lait cru roquefort), en raison du refus de l'Union européenne d'importer des États-Unis de la viande de vache élevée aux hormones de croissance. McDonald's, entreprise d'origine américaine, représentait à leurs yeux la cible symbolique idéale, tout à la fois de la « malbouffe » et du « capitalisme apatride ». L'action, collective, réalisée à visage découvert, avait été annoncée à la police par les organisateurs.

René Riesel, autre membre de la Confédération paysanne et auteur avec Bové de sabotages de cultures OGM, avance que cette action intervient à un moment critique de la lutte contre les OGM, quand celle-ci finissait par prendre de l'ampleur et osait s'attaquer à la recherche publique. Selon Riesel, la médiatisation de la « malbouffe » a permis de masquer la « guerre contre le vivant » que mène la société industrielle, et a permis à un courant de contestation légaliste qu'il qualifie de « citoyenniste » d'occuper seul la scène médiatique, avec Bové à sa tête. Alors que le précédent mouvement dénonçait toute forme de manipulation génétique comme moyen de domination du couple recherche/industrie sur le vivant et les populations, le mouvement « citoyenniste » milite seulement pour que l'État régule cette domination en protégeant le consommateur, ce que Riesel perçoit comme une dérive qui limite considérablement la portée contestatrice, et potentiellement émancipatrice, de la lutte contre les OGM{{,}}.

Participations au mouvement altermondialiste

Avec Evo Morales en 2002. Il participe en 1999 aux manifestations de Seattle contre le sommet de l'OMC. En {{date}}, en marge du Forum social mondial, il mène une action anti-OGM au Brésil contre une unité de la société Monsanto, qu'il accuse de produire illégalement des semences de soja transgénique. La même année, il est à Gênes aux côtés des militants altermondialistes pour manifester au sommet du G8, marqué par des violences et la mort du jeune Italien Carlo Giuliani.

En {{date}}, il participe à une délégation de Via Campesina avec Paul Nicholson (paysan basque) et João Pedro Stedile (responsable du Mouvement des sans-terre brésilien), invitée par les paysans palestiniens pour commémorer le Jour de la Terre. Cette visite s'inscrit dans le cadre plus large de la Campagne civile internationale pour la protection du peuple palestinien (CCIPPP). L'offensive lancée par l'Armée de défense d'Israël le lendemain de leur arrivée dans les Territoires occupés bouleverse le programme originel. L'ensemble de la mission décide alors de rejoindre la ville assiégée de Ramallah puis de se rendre au palais présidentiel dont ils craignent l'attaque, José Bové y rencontre d'ailleurs Yasser Arafat. Alors qu'il sort à la tête d'une délégation en agitant un drapeau blanc, José Bové est arrêté par l'armée israélienne et expulsé après deux jours d'emprisonnement. Il est violemment pris à partie à son arrivée à Orly par des membres du Betar.

Peu après, il livre à la presse des commentaires {{évasif}} au sujet des diverses attaques parfois violentes (cocktails Molotov ; voiture-bélier à Lyon-La Duchère) qui ont eu lieu en France contre des synagogues depuis le début de cette année-là, et déclare : « vous savez, il n'y a pas de fumée sans feu. Il faut se demander à qui profite le crime. Je dénonce tous les actes visant les lieux de culte. Mais je crois que le gouvernement israélien et ses services secrets ont intérêt à créer une certaine psychose, à faire croire qu'un climat antisémite s'est installé en France pour mieux détourner les regards. » (cité par Libération, 3 avril 2002), ce dont il s'excusera plus tard à de nombreuses reprises, reconnaissant une erreur. Bové affirme par ailleurs qu'Israël serait « une sentinelle avancée du libéralisme sauvage », ce qui lui vaut l'hostilité des défenseurs de ce pays.

Dans son action syndicale ou politique, José Bové, assisté d'autres militants, a parfois recours à des méthodes illégales, qualifiées de désobéissance civile par ses défenseurs, et inspirées de la réflexion politique de Henry David Thoreau. Il a, par exemple, procédé à une action sur une sandwicherie de la chaîne McDonald's de Millau, qu'il qualifie de « démontage », ou encore l'arrachage ou fauchage de champs d'essai d'OGM ou de plants de riz transgénique dans un laboratoire du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) avec l'aide de militants indiens {{Référence nécessaire}}.

La FNSEA critique le combat de José Bové contre les OGM et la malbouffe au nom de la santé. Elle pense que son engagement pour des causes non-agricoles a valu à la Confédération paysanne de perdre 7 points (de 26 % à 19 %) lors des élections de 2007 aux Chambres d'agriculture, restant toutefois le second syndicat paysan.

Poursuite du militantisme hors de la confédération (depuis 2003)

À ce titre, José Bové est condamné à de nombreuses reprises (voir liste ci-dessous). En ce qui concerne sa condamnation à dix mois ferme en 2003, après un appel et un pourvoi en cassation, la Confédération paysanne dénonce : {{Citation bloc}} Peu après son incarcération en juin 2003, son avocat demande pour José Bové le statut de prisonnier politique. Cette demande fait suite à une arrestation assez musclée à l'origine de multiples protestations.

Après deux mois de prison, il a pu purger le reste de sa peine chez lui, à la faveur d'une grâce présidentielle.

Les 21 et 22 janvier 2004, il se rend a la World Water Conference à Plachimada, dans l'état du Kerala en Inde aux côtés notamment de Vandana Shiva et de Maude Barlow. Cette conférence avait pour but de soutenir le mouvement contre l'usine Coca-Cola qui surexploitait et polluait les eaux environnantes, les rendant impropres à la consommation et à l'irrigation des champs. Plus généralement, ce mouvement visait à faire valoir l'eau comme un bien commun et non comme une simple ressource qui puisse être privatisée{{,}}.

Rassemblement du Larzac et retrait de la confédération

José Bové, refusant de devenir « porte-parole » à vie de la Confédération paysanne, annonce son retrait à la fin du grand rassemblement du Larzac, événement altermondialiste réunissant plusieurs centaines de milliers de personnes en {{date}}, rendu effectif lors du congrès des 7 et {{date}}. Il est remplacé dans cette fonction par Brigitte Allain, paysanne en Dordogne et Jean-Émile Sanchez, un de ses compagnons de lutte, également éleveur de brebis sur le causse du Larzac. Son exposition médiatique, lorsqu'il était porte-parole de la Confédération paysanne, provoquait un certain agacement.

Porte-parole de l'organisation paysanne internationale Via Campesina

José Bové poursuit néanmoins son activité syndicale internationale. Lors de la quatrième conférence internationale de Via Campesina, se tenant au Brésil en {{date}}, il devient porte-parole de Via Campesina et se voit confier le soin d’animer la campagne internationale visant à faire reconnaître la souveraineté alimentaire comme un nouveau droit de l’Homme. Il représente Via Campesina à la conférence de la CNUCED de São Paulo où il présente cette proposition à Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies.

En juin 2004, il se rend en Bolivie où il participe à une mission de solidarité à Franscisco Cortes, militant colombien alors emprisonné dans ce pays depuis plus d’un an. Il est reçu par Evo Morales, député bolivien, responsable des syndicats de cocaleros et président du Movimiento al Socialismo, première force politique du pays et par Carlos Mesa, président de la République.

Au cours de l'été 2004, José Bové et d’autres membres du réseau des « faucheurs volontaires » relancent la campagne de destruction d’essais d'OGM en plein champ.

Au mois de {{date}}, José Bové se rend en Corée du Sud à l’invitation du Korean Peasants League, syndicat agricole coréen affilié à Via Campesina, pour participer aux manifestations en mémoire du syndicaliste paysan coréen Lee Kyung-hae qui s’est suicidé le {{Date}} à Cancún pour protester contre l’OMC.

En janvier 2006, il est à Bamako pour le Forum social mondial tripartite.

Carrière politique

Référendum sur le TCE

Fin 2004 et début 2005, il se bat pour le non au référendum sur le Traité établissant une Constitution pour l'Europe du {{Date}}, jugeant celui-ci « ultra-libéral » et « antisocial »{{Référence souhaitée}}. Le non l'emporte largement en France, bien que les partis majoritaires aient prôné le oui.

En juillet 2005, José Bové participe au dernier jour de la marche pour la décroissance, en marge du Grand Prix de France de Formule 1, symbole de ce à quoi cette dernière s'opposait.

Candidature à l'élection présidentielle 2007

En {{date}}, pour faire avancer les revendications portées par le {{citation}} à la Constitution européenne, José Bové déclare que selon lui, des alliances entre mouvements seront nécessaires et n'exclut pas, si la tâche lui est confiée, de se porter candidat à l'élection présidentielle de 2007 dans le cadre d'une unité des forces anti-libérales.

Le {{Date}}, il se déclare candidat à la présidentielle dans un entretien au journal Libération, s'estimant le plus apte à rassembler la gauche de la gauche. Il s'est aussi investi dans les Collectifs du 29 mai, puis dans le collectif national d'initiative pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes, en débattant et en participant à une dynamique collective pour la présidentielle de 2007, pour les législatives, les municipales, les cantonales, et pour toutes les mobilisations liées à cela.

Le {{Date}}, José Bové annonce son retrait « provisoire » de l'investiture des collectifs anti-libéraux, estimant que le PCF tentait d'imposer la candidature de Marie-George Buffet. À la suite de l'impossibilité d'obtenir un accord sur une candidature commune et de la candidature de Marie-George Buffet, des militants lancent une pétition qui recueille rapidement 35,000 signatures appelant José Bové à représenter les collectifs à l'élection présidentielle.

Le {{Date}} à Montreuil, Bové se déclare prêt à être candidat, et a annoncé officiellement sa candidature le jeudi {{Date}} à la Bourse du travail de Saint Denis pour {{citation}} et être {{citation}}{{,}}. La réunion de Montreuil a approuvé sa candidature comme « candidature trait d'union », sans l'appui du collectif national unitaire. Il a alors indiqué disposer d'entre 150 et 200 promesses de parrainage et sa cote d'intention de vote est comprise entre 1 et 3 %.

À la suite de l'échec de sa nomination comme candidat unique de la gauche antilibérale, il choisit une vingtaine de porte-parole {{refnec}}. L'objectif est de bien se positionner dans le débat sur l'unité de la gauche antilibérale. Sa campagne électorale doit faire face à une médiatisation souvent difficile à obtenir sur les sujets agricoles et alimentaires. L'absence d'un parti en soutien est une faiblesse même si {{refnec}}.

José Bové a réalisé au premier tour de l'élection présidentielle française de 2007, sous l'étiquette « Osez Bové », un score de 483,008 voix soit {{unité}} des suffrages exprimés. Ce score est très bas. Non seulement il n'y a pas eu de dynamique Bové durant la campagne électorale mais au contraire, les intentions de votes ont été divisées par deux entre la déclaration de sa candidature et le jour des élections. Il est {{10e}} sur 12 candidats, devant les peu médiatisés Frédéric Nihous et Gérard Schivardi, derrière tous les candidats connus à la gauche du PS (Olivier Besancenot, Marie-George Buffet, Dominique Voynet et Arlette Laguiller).

Son attitude durant le second tour a été très critiquée par la LCR qui lui a reproché « d'aller à la soupe ». Le vendredi 27 avril, la candidate Ségolène Royal confiait à José Bové une mission d'étude sur la question de « la mondialisation et la souveraineté alimentaire ». Le lundi 30 avril, José Bové appelait à voter pour Ségolène Royal.

Candidature aux élections européennes de 2009

{{article détaillé}} En 2009, José Bové a été choisi comme tête de liste de la circonscription Sud-Ouest de la France dans le cadre du rassemblement Europe Écologie, qui regroupe des militants appartenant aux principaux partis et associations écologistes. À la faveur d'un large succès des listes écologiques, menées par Daniel Cohn-Bendit et Eva Joly en Île-de-France, José Bové et sa colistière sont élus députés européens le 7 juin 2009. Il est désormais dans le nouveau parti Europe Écologie Les Verts, qui est le fruit de la fusion des Verts et d'Europe Écologie.

Campagne présidentielle d'Eva Joly en 2012

José Bové est un des porte-parole de la candidate Eva Joly pour la présidentielle 2012 malgré son soutien affiché à Nicolas Hulot lors des primaires. Il a néanmoins déclaré, peu avant l'échéance du premier tour, que la candidature d'Eva Joly « pose problème ».

Élections européennes de 2014

Le {{date}}, il est désigné par EELV pour représenter la France à la primaire européenne verte de 2013, en vue des élections européennes de 2014. Il est réélu le 25 mai 2014, dans la même eurorégion, sa liste remportant 11,2 % des suffrages exprimés.

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